Laboratoire d'Ecoutes Graphiques • 2011-2012
Projet de recherche — expérimentations graphico-musicales

Le Laboratoire d'Écoutes Graphiques est un projet d'écriture et de lecture de la musique, à la croisée des codes théoriques et institutionnels du langage musical, le solfège, et de systèmes d'écriture plus intuitifs, générés lors de transcriptions spontanées réalisé dans le cadre de la deuxième année de DSAA Communication Visuelle à Roubaix. Ce projet de sensibilisation à l'écriture musicale par les arts graphiques a été mené de deux manières : la première, pratique et expérimentale, grâce à une série d'ateliers réalisés avec différents publics, d'âges, de sexes, de professions et d'origines variés ; la seconde, plus théorique, par la rédaction et l'édition d'un mémoire.
Le LEG est un espace de partage entre musique et graphisme, une zone d'échanges et de réflexions sur le statut et le rôle du graphisme, ouverte à tous les curieux, musiciens, amateurs, experts, débutants, poètes et penseurs qui s'intéressent et réflechissent à la question de la transmission de la musique, et qui envisagent de nouveaux processus d'écritures et modes d'appréhensions de ces systèmes.


En allant à contresens et à l’encontre de la musique académique, j’ai rencontré, loin de l’élite des Conservatoires, un terrain populaire, où ceux qui essayent d’apprendre la musique veulent avant tout la partager. Pour mener ce projet, je suis allée là où la musique grince, là où les instruments sont désaccordés, là où on chante faux et où on se sent vivant, mais surtout, là où différents musiciens se rencontrent sans forcément se comprendre.

Dans l’optique de rendre lisible et visible la musique, j’ai étudié les multiples modes d’apprentissage et de transcription visuelle de la musique. J’ai recherché un outil de langage universel, un système d’écriture dans lequel cohabiteraient les concepts théoriques et les dimensions sensibles et plus intuitives de la musique. La qualité de l’écoute m’a semblé être la clé de l’apprentissage, le lien entre théorie et pratique, conditionnant une appréhension à la fois logique et instinctive de la musique. C’est finalement à travers les notions d’écriture et de signature que j’ai installé des ateliers d’écritures de nos écoutes, ces situations de transcriptions instinctives s’inscrivant dans des systèmes logiques et rationnels de représentation et de spatialisation de la musique.

Cette réflexion m’a amenée à envisager des outils et supports pour l’auditeur, à la fois écouteur et transcripteur, qui lui permettent d’éprouver une musique librement et de rendre compte de sa propre perception du phénomène sonore reçu.

Laboratoire d'Ecoutes Graphiques – Avril 2012 – 368 pages – Imprimé en 15 exemplaires N/B et 1 exemplaire couleur à l'imprimerie DifPrint à Lille
Pour plus d'informations ou pour consulter la version PDF du mémoire, contactez-moi.

 
 
                                               
 
     


   
                                                                                                      

 



 
       






 
 
 

     

          
 
     
     

    

 
 
 


 
 


 
 



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